M A G H R E B

E M E R G E N T

Actualités

Vêtements de l’Aïd : des prix qui donnent le vertige!

Par Maghreb Émergent 8 avril 2023

Après la cherté des produits alimentaires, les familles algériennes font face, au cours de cette deuxième moitié du mois de Ramadan, à la flambée des prix des vêtements de l’Aïd. Ils doivent ainsi consentir d’énormes sacrifices financiers pour pour perpétuer la tradition et faire plaisir à leur progéniture.

Les prix des habits ne cessent de prendre une courbe ascendante, alors que le pouvoir d’achat des ménages se détériore de plus en plus, notamment pour la classe moyenne de la société et les ménages à faible revenu.

Au centre de la capitale, les prix affichés donnent réellement le vertige. Ainsi, la combinaison la moins chère, pour le bas âge, est affichée à 4500 dinars, alors que les prix des pantalons pour enfants de six à dix ans, sont affichés entre 2500 à 4500 dinars. Les chaussures aussi sont hors portée de tout le monde. 

Dans les grands centres commerciaux, c’est le grand rush: les gens essaiment les rayons d’habits en quête de vêtements adéquats avec l’âge de leurs enfants. Les grandes enseignes de marques de vêtements attirent de plus en plus de monde ces derniers jours, notamment durant la soirée. La plupart des familles, particulièrement celles qui ont des enfants de bas âge, préfèrent se rendre dans les centres commerciaux où elles ont l’embarras du choix et où, espèrent-elles, les prix peuvent être assez abordables.

La détérioration de la valeur du dinar évoquée

Il faut dire que la cherté n’est pas l’apanage des seules grandes surfaces. Dans les petites boutiques de marques, des vêtements sont proposés à des prix dépassant largement le pouvoir d’achat de la classe moyenne. Une enseigne espagnole, connue pour sa spécialité enfants, affiche des produits qui dépassent les 15000 dinars la combinaison.  

C’est le cas aussi pour les magasins qui commercialisent des produits dits « Cabas », importés par des particuliers depuis notamment la Turquie. Dans ces magasins, les prix des vêtements proposés dépassent tout entendement. Arguments avancés pour justifier les prix vertigineux? la qualité de ces produits, qui sont généralement importés d’Europe.

Il faut noter que la plus grande partie des vêtements commercialisés en Algérie sont importés. Et la raison principale, à l’origine de leur cherté, s’explique par la détérioration de la valeur du dinar qui ne cesse de s’effondrer face aux autres devises, selon les commerçants.

Il faut aussi admettre que certains commerçants profitent de l’aubaine pour imposer leurs prix, convaincus que les ménages sont, de toute manière, obligés d’acheter et satisfaire, en même temps, les caprices de leurs enfants.

ARTICLES SIMILAIRES

Actualités

Port de Bejaia : forte hausse du trafic passagers en 2025

Le port de Bejaia enregistre une progression remarquable du trafic passagers durant les dix premiers mois de l’année 2025. Selon le Bulletin d’information officiel du port, couvrant la période du… Lire Plus

Flamme orange vif d'une torchère industrielle brûlant du gaz naturel sur fond de ciel bleu.
Actualités Energie

Torchage de gaz : l’Algérie réalise la deuxième meilleure performance mondiale

L’Algérie a réalisé en 2024 la deuxième plus forte réduction mondiale du volume de gaz torché. Une performance qui place le pays en tête des efforts internationaux, avec une baisse… Lire Plus

À l'honneur Á la une

Le service de la dette étrangle les pays en développement : impacts contrastés au Maghreb (BM)

Un rapport de la Banque mondiale publié le 3 décembre 2025 lance l’alerte: dans de nombreux pays en développement, le remboursement de la dette absorbe plus de ressources que les… Lire Plus

Actualités

Béni Abbès: 14 morts et 35 blessés dans le renversement d’un bus

Nouveau drame sur les routes : Le renversement d’un bus ce samedi à Béni Abbès, au sud-ouest du pays, a fait 14 morts et 35 blessés, selon un nouveau bilan de… Lire Plus

Actualités

Grand sud : l’empire invisible de l’or interdit

En Algérie, la contrebande a changé de nature. Après le carburant, longtemps au cœur des trafics frontaliers, c’est désormais l’or qui attire réseaux criminels et migrants sahéliens dans les immensités… Lire Plus