M A G H R E B

E M E R G E N T

Actualités

« Un plan Marshal doit être mis en place pour sauver les entreprises » (président de la CAPC)

Par Maghreb Émergent 4 novembre 2020

Le Président de la Confédération algérienne de patronat citoyen (CAPC), Mohamed Sami Agli a tiré la sonnette d’alarme sur la crise qui frappe le pays et déclare que « des ponts entiers de notre industrie s’effondrent, nous perdons des activités et des acquis, l’entreprise vit des moments sombres ».

Dans son intervention, dans l’Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la radio nationale, le président de la CAPC pense qu’un « plan marshal doit être mis en place » pour sauver les entreprises, et plaide notamment à « une débureaucratisation de l’acte d’investir, l’acte de créer de l’emploi et de la richesse ».

Sur le plan de relance de l’économie, mis en place par le gouvernement, Mohamed Sami Agli pense que « ce n’est pas un choix ». Pour lui, « c’est une obligation, une nécessité. C’est la solution ultime. Nous devons le soutenir et œuvrer tous à sa réussite car cela y va de l’avenir de l’économie nationale ».

« Des réformes profondes doivent être menées sur le terrain et dans le réel, et elle ne doit pas rester seulement sous des formes déclaratives », a-t-il ajouté.

Le Covid-19 creuse la crise

En plus de la crise économique qui met à genou l’économie national et l’absence des solution immédiates, s’ajoute la crise sanitaire du Coronavirus qui secoue le monde entier, le président de la CAPC estime que la solution réside dans « des mesures courageuses sans précèdent. L’état doit tout mettre en œuvre pour sauver l’entreprise » et avec la même « détermination qu’on met dans le combat contre la Covid-19 et pour sauver les vies humaines ».

Sur ce plan de relance, Mohamed Sami Agli, a déclaré que certaines mesure qui « engagent l’économie nationale et les entreprises de production sont prises sans concertation » de ses acteurs.

D’ailleurs, au suket de la dualité entre public et privé, le président de la CAPC que ce n’est pas normal que « la commande publique continue à être la locomotive de la relance de l’économie nationale ». Il suggère entre autre qu’il faut aller vers « d’autres formes de financement et permettre au privé l’emprunt extérieur qui, crise oblige, présente aujourd’hui des opportunités car offrant des financements à des taux négatifs ».

ARTICLES SIMILAIRES

Actualités

Port de Bejaia : forte hausse du trafic passagers en 2025

Le port de Bejaia enregistre une progression remarquable du trafic passagers durant les dix premiers mois de l’année 2025. Selon le Bulletin d’information officiel du port, couvrant la période du… Lire Plus

Flamme orange vif d'une torchère industrielle brûlant du gaz naturel sur fond de ciel bleu.
Actualités Energie

Torchage de gaz : l’Algérie réalise la deuxième meilleure performance mondiale

L’Algérie a réalisé en 2024 la deuxième plus forte réduction mondiale du volume de gaz torché. Une performance qui place le pays en tête des efforts internationaux, avec une baisse… Lire Plus

À l'honneur Á la une

Le service de la dette étrangle les pays en développement : impacts contrastés au Maghreb (BM)

Un rapport de la Banque mondiale publié le 3 décembre 2025 lance l’alerte: dans de nombreux pays en développement, le remboursement de la dette absorbe plus de ressources que les… Lire Plus

Actualités

Béni Abbès: 14 morts et 35 blessés dans le renversement d’un bus

Nouveau drame sur les routes : Le renversement d’un bus ce samedi à Béni Abbès, au sud-ouest du pays, a fait 14 morts et 35 blessés, selon un nouveau bilan de… Lire Plus

Actualités

Grand sud : l’empire invisible de l’or interdit

En Algérie, la contrebande a changé de nature. Après le carburant, longtemps au cœur des trafics frontaliers, c’est désormais l’or qui attire réseaux criminels et migrants sahéliens dans les immensités… Lire Plus