
Â
Ce mouvement de grĂšve, lancĂ© sans prĂ©avis, et qui ne concerne que les conducteurs et les mĂ©caniciens, selon un agent de la SNTF,  fait suite Ă lâaccident de la semaine derniĂšre survenu Ă la gare Hussein Dey qui a coĂ»tĂ© la vie Ă un passager et blessĂ© une centaine dâautres.
Â
ContactĂ©, un conducteur de train affirme que les grĂ©vistes demandent le renforcement des mesures de sĂ©curitĂ© autour de la circulation des trains et lâouverture dâune « nouvelle » enquĂȘte sur le dramatique accident de la semaine derniĂšre.
La corporation des conducteurs et mĂ©caniciens nâont pas apprĂ©ciĂ© les rĂ©sultats de lâenquĂȘte de  la commission ministĂ©rielle instituĂ©e le jour lâaccident qui nâa pas entendu le conducteur du train qui a dĂ©raillĂ©, encore sous observation mĂ©dicale Ă lâhĂŽpital.
Pour rappel, les rĂ©sultats prĂ©liminaires de lâenquĂȘte suggĂ©raient que « le dĂ©raillement ait Ă©tĂ© causĂ© par la vitesse Ă©levĂ©e du train au moment de son engagement sur la voie dĂ©viĂ©e, qui a Ă©tĂ© enregistrĂ©e Ă 108 km/h alors que la vitesse requise sur une voie dĂ©viĂ©e est limitĂ©e Ă 30 km/h».
LâenquĂȘte a abouti Ă une «erreur humaine », causĂ©e par une «mauvaise interprĂ©tation de la signalisation par le conducteur du train» ou une «non-observation des instructions mises en place au niveau du poste d’aiguillage, relatives Ă un arrĂȘt obligatoire lorsqu’il s’agit d’une voie dĂ©viĂ©e ou Ă©ventuellement Ă la conjugaison de ces deux probabilitĂ©s ».
Par ailleurs, les grĂ©vistes rĂ©clament le paiement du salaire non encore versĂ© du mois d’octobre passĂ©, selon notre interlocuteur.