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  • Interdit de quitter le pays, le microbiologiste Kamel Aissat devant le procureur ce jeudi

    Interdit de quitter le pays, le microbiologiste Kamel Aissat devant le procureur ce jeudi

    Le professeur en microbiologie Kamel Aissat sera présenté ce jeudi 13 juillet devant le procureur de la république près le tribunal d’Amizour dans la wilaya de Béjaïa, selon le CNLD.

    Il a été convoqué par la brigade les services de la gendarmerie, qui l’ont laissé en liberté mais confisqué son téléphone portable. Dans la matinée, le docteur Kamel Aissat a été interdit de voyager, alors qu’il s’apprêtait à se rendre en France depuis l’aéroport de Béjaïa. Il a été notifié verbalement qu’il fait l’objet d’une interdiction de quitter le territoire national (ISTN).

    L’arrestation de Kamel Aissat serait liée à son engagement en tant que microbiologiste dans la protection de l’environnement et la santé humaine. Il s’est fait connaitre ces dernières années par ses prises de position contre le projet controversé de la mine de zinc et de plomb d’Oued Amizour, à Béjaïa. Avec d’autres écologistes, Kamel Aissat estiment que ce projet représente des dangers environnementaux et sanitaires et menace l’écosystème de toute la région.

  • Projet plomb et zinc d’Amizour : la partie algérienne reprend le contrôle de la société en charge de la production

    Projet plomb et zinc d’Amizour : la partie algérienne reprend le contrôle de la société en charge de la production

    Au caractère stratégique indéniable, le projet plomb et zinc d’Amizour passe sous contrôle algérien après la récupération de la majorité des parts par deux filiales du groupe public Manadjim El-Djazaïr.

    « Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie des pouvoirs publics afférente à la concrétisation des projets structurants, notamment le projet d’exploitation du plomb et zinc d’Oued Amizour, une nouvelle reconfiguration des parts dans la société en charge du projet Plomb Zinc d’Oued Amizour a été opérée afin de se conformer à la règle 51/49 », selon la même source.

    Ainsi, 16% des actions du partenaire étranger Terramin ont été cédées au profit des filiales du groupe Manadjim El-Djazair: l’Entreprise nationale des produits miniers non-ferreux et des substances utiles (ENOF SPA) et l’Office national de recherche géologique et minière (ORGM).

    La partie algérienne détient par conséquent 51% de la société contre 49% pour l’entreprise australienne Terramin.

    Le ministère a annoncé, également, que les actionnaires, à travers leurs représentants au niveau du Conseil d’administration de la société commune, « ont décidé de passer à l’exploitation minière, conformément à l’étude de faisabilité du projet, approuvée dans le respect des règles édictées par les exigences liées à la préservation de l’environnement ».

    Projet à caractère stratégique

    Ce projet structurant revêt un caractère « stratégique » pour le pays, de par son potentiel minier exploitable estimé à 34 millions de tonnes pour une production annuelle de 170.000 tonnes de concentré de zinc, souligne-t-il.

    Ces chiffres confirment, selon le ministère, l’ »importance » du projet qui va permettre de réduire la facture d’importation par la satisfaction du besoin national et l’augmentation des recettes en monnaies devises par l’exportation de l’excédent de la production.

    Au plan de l’emploi, l’exploitation de cette mine constituera des débouchés pour les diplômés universitaires et ceux de la formation professionnelle, par la création de près de 700 emplois directs, sans pour autant parler de l’impact positif sur le développement économique de la région, estime la même source.

    Alors qu’au plan de l’environnement, « toutes les études nécessaires ont été réalisées pour évaluer l’impact sur l’environnement de l’exploitation du gisement », affirme le ministère ajoutant que la méthode d’exploitation, qui a été retenue et approuvée, « répond aux exigences environnementales et aux spécificités de la nature du gisement ».

    M.E./APS