M A G H R E B

E M E R G E N T

Actualités

SIEE Pollutec 2022 : les innovations technologiques sont au rendez-vous

Par Maghreb Émergent 21 juin 2022

blank

Le salon international des équipements, des technologies et des services de l’eau (SIEE Pollutec) a ouvert ses portes lundi au Centre international des conférences (CIC d’Alger). Une centaine d’exposants nationaux et étrangers ont pris part à cette 17ème édition, en apportant leur savoir-faire en la matière.

Parmi les exposants, la Startup Rai-Tech, qui a développé une solution avec l’AGIRE (l’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau) pour l’optimisation de l’eau destinée à l’irrigation. Selon Nassim Ilmane, co fondateur de cette startup, cette innovation, qui a été testée dans une région de la Mitidja (Chebli) sur un périmètre de 200 hectares, a donné des résultats « probants ». Elle a permis de réduire de 37% la consommation d’eau d’irrigation.

La startup est en phase d’agrandir son site pilote dans l’objectif d’atteindre une réduction de 50% d’eau d’irrigation et d’augmenter de 100% de la surface agricole irriguée en intégrant l’automatisation de contrôle à distance de l’irrigation.

« A travers cette innovation, notre startup vise également l’amélioration des rendements des cultures en réduisant de 100% le risque de remontées salines », ajoute M. Ilmane.

De l’aquaculture et une technologie locale de traitement des eaux

Au stand de l’Agence nationale des barrages et transferts, la directrice adjointe de l’ANBT, Nadia Ouchar, chargée d’étude du programme de mobilisation des eaux de surface et l’exploitation des barrages, a évoqué un projet d’aquaculture qui devrait être développé à grande échelle au niveau des barrages ou des bassins d’élevage.

Selon la responsable, un projet d’aquaculture sera lancé par le ministère de l’Agriculture, en partenariat avec le ministère des ressources en eau et le ministère de la pêche, à travers l’ANBT pour développer l’élevage des poissons au niveau des barrages et lancer des unités industriels pour la production de l’aliment de poissons.

Sur un autre stand, la Société Amenhyd, spécialisée dans le traitement des eaux, a crée une technologie locale pour réduire la dépendance du pays de l’étranger en termes d’équipements. L’objectif selon le responsable de cette entreprise, est d’atteindre un taux d’intégration technologique et industrielle de 65% d’ici 2030.

La société vise l’intégration dans l’engineering, la fabrication des équipements de process, ainsi que la conception et la réalisation de stations de traitement. L’entreprise a également un rôle dans la déminéralisation et la potabilisation des eaux saumâtres pour assurer l’eau potables aux populations du sud.

N.M/APS

ARTICLES SIMILAIRES

blank
Actualités

Port de Bejaia : forte hausse du trafic passagers en 2025

Le port de Bejaia enregistre une progression remarquable du trafic passagers durant les dix premiers mois de l’année 2025. Selon le Bulletin d’information officiel du port, couvrant la période du… Lire Plus

Flamme orange vif d'une torchère industrielle brûlant du gaz naturel sur fond de ciel bleu.
Actualités Energie

Torchage de gaz : l’Algérie réalise la deuxième meilleure performance mondiale

L’Algérie a réalisé en 2024 la deuxième plus forte réduction mondiale du volume de gaz torché. Une performance qui place le pays en tête des efforts internationaux, avec une baisse… Lire Plus

blank
À l'honneur Á la une

Le service de la dette étrangle les pays en développement : impacts contrastés au Maghreb (BM)

Un rapport de la Banque mondiale publié le 3 décembre 2025 lance l’alerte: dans de nombreux pays en développement, le remboursement de la dette absorbe plus de ressources que les… Lire Plus

blank
Actualités

Béni Abbès: 14 morts et 35 blessés dans le renversement d’un bus

Nouveau drame sur les routes : Le renversement d’un bus ce samedi à Béni Abbès, au sud-ouest du pays, a fait 14 morts et 35 blessés, selon un nouveau bilan de… Lire Plus

blank
Actualités

Grand sud : l’empire invisible de l’or interdit

En Algérie, la contrebande a changé de nature. Après le carburant, longtemps au cœur des trafics frontaliers, c’est désormais l’or qui attire réseaux criminels et migrants sahéliens dans les immensités… Lire Plus