M A G H R E B

E M E R G E N T

Energie

OPEP : L’Iran doute de la crédibilité de l’Organisation et de sa substance

Par Nabil Mansouri 16 septembre 2018
iran opep

Le représentant de l’Iran à l’OPEP, Hossein Kazempour Ardebili, a estimé dans une déclaration à l’agence de presse iranienne Shana, qu’il ne restait plus beaucoup de crédibilité au cartel pétrolier de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

« L’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis sont en train de faire de l’OPEP un outil pour les États-Unis et par conséquent il ne reste plus beaucoup de crédibilité à l’Organisation » a déclaré le responsable iranien, en ajoutant que « l’OPEP perd de sa substance en tant qu’organisation et devient un forum ».

En effet, l’Iran en tant que membre fondateur de l’OPEP a vigoureusement critiqué l’organisation et ses partenaires hors cartel, au sujet de l’accord, en fin juin, de l’augmentation de leur production, après un précédent accord fin 2016 pour limiter leur offre en visant une remontée des prix.

Un accord signé au moment où l’Iran faisait face à de nouvelles sanctions américaines, après la décision de Washington de se retirer de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, qui a réveillé les soucis sur l’offre sur les marchés mondiaux.

Le représentant de l’Iran à l’OPEP a aussi accusé la Russie et l’Arabie saoudite de prendre le marché en « otage » via la production de pétrole, en estimant que c’était la responsabilité de l’OPEP de restaurer l’équilibre entre l’offre et la demande plutôt que de boycotter ses membres fondateurs.

Cette déclaration du responsable iranien vient au moment où la production pétrolière iranienne a touché ses niveaux les plus bas depuis juillet 2016. Aussi, de grands clients, comme l’Inde ou la Chine ont pris leurs distances avec Téhéran, en raison de sanctions américaines qui pourraient se concrétiser d’ici le 5 novembre.

Rappelant qu’à plusieurs reprises, le président américain Donald Trump a exigé à l’OPEP d’augmenter sa production. Il a aussi estimé que les autres pays devaient cesser d’acheter du pétrole venant d’Iran sous risque de sanctions américaines.

ARTICLES SIMILAIRES

Actualités Energie

Le pétrole vers 55 dollars en 2026 : l’EIA anticipe une chute de plus de 20%

Malgré une légère révision à la hausse, l’Administration américaine d’information sur l’énergie (EIA) table sur un effondrement des cours l’année prochaine, la production mondiale devant largement dépasser la demande. Les… Lire Plus

Actualités Energie

Le Brent recule encore et s’enfonce sous les 62 dollars

Ce jeudi 12 décembre à 9h30 (heure d’Alger), le baril de Brent pour livraison février 2026 s’échangeait à 61,91 dollars, en repli de 0,48% par rapport à la clôture de… Lire Plus

Actualités Energie

Le Brent rebondit légèrement après deux jours de baisse

Les cours de Brent repartent légèrement à la hausse ce mercredi matin, portés par la baisse des stocks américains et l’espoir d’un assouplissement monétaire. Mais les inquiétudes sur l’offre russe… Lire Plus

Panneau d’entrée du champ pétrolier irakien West Qurna-2, opéré par Lukoil, dont la reprise de production influence les cours du brut.
Actualités Energie

Le Brent recule à 62 dollars, plombé par le retour de l’offre irakienne

Ce mardi, le pétrole repartait légèrement à la baisse. Vers 06 h 35 GMT, le Brent pour livraison en février 2026 perdait 0,29 %, à 62,31 dollars le baril. Le… Lire Plus

Actualités Energie

Brent à 63,9 dollars le baril : un marché qui marche sur un fil entre Fed, Ukraine et pétrole russe

Lundi matin, les prix du Brent ont légèrement progressé dans un marché, partagé entre l’espoir d’un assouplissement monétaire aux États-Unis et les incertitudes géopolitiques autour de la guerre en Ukraine… Lire Plus