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Maghreb

Mohamed Aissa affirme que les adeptes d’El Ahmadiya ne sont « pas poursuivis pour la pratique d’un culte »

Par Oussama Nadjib 26 avril 2017

 Le ministre des Affaires religieuses et des  Wakfs, Mohamed Aissa a affirmé mardi à Alger que « l’Etat algérien n’a pas  l’intention de combattre les adeptes de la secte d’El Ahmadiya » relevant  que ces derniers ne sont pas poursuivis pour pratique de culte religieux  mais pour adhésion à une association non agréée et la collecte de dons sans  autorisation.

Lors d’une conférence organisée par l’institut diplomatique et des  relations internationales au siège du ministère des affaires étrangères sur  « La liberté de culte en Algérie », M. Mohamed Aissa a indiqué avoir reçu des  correspondances de représentations du « Groupe Islamique Ahmadiya » en

Grande-Bretagne sur des prétendues restrictions imposées par les autorités  algériennes sur les activités de ses adeptes en Algérie, ainsi que des  « réserves » émises par une ambassade sur la classification de l’Algérie de  cette secte parmi les groupes takfiristes.

Le ministre a affirmé que sa réponse dans les deux cas a été que  « l’Algérie n’a pas l’intention de combattre la secte d’El Ahmadiya »,  relevant que les autorités algériennes « refusent que certaines sectes  élisent l’Algérie comme terre pour leurs conflits et refusent d’y prendre  part ».

Commentant des chiffres recueillis auprès de représentations de la secte  d’El Ahmadiya faisant état de la convocation de 123 de ses adeptes en  Algérie et l’arrestation de 21 autres, le ministre a affirmé que toutes les  charges retenues contre eux ne concernaient pas la pratique du culte  religieux, garanti par la Constitution, mais « pour collecte de dons sans  autorisation et en dehors du cadre légal outre l’adhésion à une association  non agréée ».Des imams relevant du ministère des affaires religieuses ont été  poursuivis pour la même accusation, a ajouté M. Aissa.

Le ministre des Affaires religieuses a réitéré la disponibilité de son  département ministériel à « entendre » les adeptes de la secte d’El Ahmadiya  « dans le cadre des lois de la République » avant d’exclure « la possibilité  que ce groupe puisse négocier comme étant un groupe islamique », citant la fatwa appliquée par l’Algérie et décrétée par le président du Haut Conseil  Islamique (HCI), Ahmed Hamani qui a qualifié cette secte est un groupe  takfiriste.

 

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