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Maroc – En 2017 la croissance pourrait gagner 3 points entiers par rapport Ă  2016 en 2017(CMC)

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L’optimisme est de rigueur quant Ă  la reprise de la croissance Ă©conomique du Maroc en 2017, aprĂšs le grand trou d’air de 2016. Aussi bien le Centre marocain de conjoncture (CMC) que le Haut commissariat au Plan (HCP) table sur une reprise du PIB en 2017, dans le sillage d’une bonne annĂ©e agricole.

 

 

Pour 2017, avec une bonne pluviomĂ©trie et de bonnes conditions mĂ©tĂ©orologiques, les prĂ©visions tablent sur une croissance d’au moins 3%. Selon le Centre Marocain de Conjoncture (CMC), que dirigeait le socialiste Habib El Malki, dĂ©signĂ© au perchoir de la 1ere Chambre du Parlement, le taux de croissance projetĂ© pour l’annĂ©e 2017 pourrait mĂȘme atteindre 4,1%, en hausse de prĂšs de 3 points par rapport Ă  l’exercice prĂ©cĂ©dent. Finis donc les soucis de 2016, avec une croissance trĂšs timide de 1,1% seulement contre 4,1% prĂ©vus par le gouvernement sortant dans sa loi de finances.

 »Les prĂ©visions Ă©conomiques en ce dĂ©but d’annĂ©e annoncent une forte reprise du cycle des affaires, une perspective qui tient aux conditions climatiques particuliĂšrement favorables depuis le lancement de la campagne agricole ainsi qu’au redressement attendu des principales activitĂ©s industrielles, commerciales et de services », relĂšve dans sa lettre mensuelle (Maroc Conjoncture, n° 288) le CMC.  »Le retournement du cycle conjoncturel devrait par ailleurs induire une nette amĂ©lioration au niveau de la demande intĂ©rieure, des revenus et des niveaux de vie », prĂ©dit-il encore non sans relever que ce retournement  »se rĂ©vĂšlerait (…) d’un faible impact sur l’emploi. »

 

Le HCP table sur 3,6% de croissance

 

Le Haut Commissariat au Plan (HCP), prĂ©voit, quant Ă  lui, dans sa note  »Les perspectives Ă©conomiques nationales en 2016 et 2017 » qu’en 2017,  »les prĂ©visions d’un retour Ă  une production moyenne de la cĂ©rĂ©aliculture et d’une consolidation de la productivitĂ© des autres cultures, de l’élevage et de la pĂȘche maritime, le secteur primaire crĂ©erait une valeur ajoutĂ©e en hausse de 9,7%, portant sa contribution Ă  1,2% au PIB prĂ©visionnel de cette annĂ©e ».

A l’instar du CMC, il a rĂ©itĂ©rĂ© dans cette lettre ses observations sur la dĂ©pendance de l’Ă©conomie marocaine des performances de l’agriculture.

Selon le HCP, la valeur ajoutĂ©e non agricole, de son cĂŽtĂ©, va s’amĂ©liorer de 2,4% sous l’effet d’une hausse Ă  2,5% du rythme de croissance du secteur secondaire et de la consolidation Ă  2,4% de celui du secteur tertiaire confirmant la lĂ©gĂšre reprise amorcĂ©e depuis 2015.  »Au total, l’économie nationale terminerait l’annĂ©e 2017 avec une croissance de 3,6% et l’inflation en hausse Ă  2,1% », estime l’institution dirigĂ©e par M. Ahmed Lahlimi.

MĂȘme son de cloche du cĂŽtĂ© du Fonds MonĂ©taire International (FMI), qui estime que la croissance de l’Ă©conomie marocaine devrait rebondir en 2017 pour s’établir Ă  4,4% contre 1,5% Ă  2% en 2016. Selon Nicolas Blancher, chef d’une mission d’experts du FMI,  »en 2017 (elle) devrait s’accĂ©lĂ©rer Ă  environ 4,4% et se stabiliser autour de 4,5% Ă  moyen terme, sur la base des rĂ©formes en cours. »Â