Le manque de recensement pĂ©riodique et lâĂ©vasion fiscale reprĂ©sentent de sĂ©rieux problĂšmes en AlgĂ©rie.
Les salaires, les retraites et autres rentes viagĂšres demeurent la principale source qui alimente la fiscalitĂ© ordinaire en AlgĂ©rie. Câest du moins ce que rĂ©vĂšle un rapport richement documentĂ© de la Cour des comptes.
Lâinstitution qui livre son document dâ « ApprĂ©ciation des comptes sur lâavant-projet de loi portant rĂšglement budgĂ©taire de lâexercice 2016 » rĂ©vĂšle la prĂ©dominance et la rĂ©currence des recouvrements par mode de retenue Ă la source et de paiement spontanĂ©, avançant lâexemple de lâIRG sur salaire lequel procure Ă lui seul 635,137 milliards de dinars sur un total de 713, 758 milliards de dinars de recettes de cette catĂ©gorie dâimpĂŽt.
Il est, par ailleurs, indiquĂ© que les recettes en provenance de certains impĂŽts et taxes demeurent en deçà des attentes (IBS, recettes ordinaires, impĂŽt sur le patrimoineâŠ) au dĂ©triment du principe de lâĂ©galitĂ© devant lâimpĂŽt en raison, poursuit lâanalyse de la Cour des comptes, des difficultĂ©s rencontrĂ©es par les services de lâassiette fiscale dans la dĂ©termination de la maniĂšre imposable.
Les raisons avancĂ©es sont le manque dâintervention chez les redevables, le manque de recensement pĂ©riodique, la rĂ©currence des phĂ©nomĂšnes de lâĂ©vasion et de la fraude fiscales et lâimportance de la dĂ©pense fiscale.
Le recouvrement des droits constatĂ©s est faible privant le trĂ©sor public de recettes, poursuit le document. (âŠ) Les actes de relance liĂ©s Ă la fermeture temporaire, la saisie et la vente ne reprĂ©sentent que 0,28% du nombre global des procĂ©dures de recouvrement, intentĂ©es par les services de poursuite, en 2016.