
Dans le cadre de lâaccord entre Pomagalski, lâEntreprise du mĂ©tro dâAlger et lâentreprise de transport urbain et suburbain dâAlger, une unitĂ© d’assemblage de tĂ©lĂ©cabines sera ouverte dans les environs d’Alger.
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SociĂ©tĂ© mixte entre lâEntreprise du mĂ©tro dâAlger (EMA), lâEntreprise du transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA) et le groupe grenoblois Pomagalski, l’Entreprise de transports algĂ©riens par cĂąbles (ETAC) est chargĂ©e des Ă©tudes, de la rĂ©alisation, de l’exploitation des tĂ©lĂ©phĂ©riques et de leur maintenance Ă l’Ă©chelle nationale, ainsi que de l’ouverture, dans les environs d’Alger, d’une unitĂ© d’assemblage de tĂ©lĂ©cabines. Câest ce quâa confirmĂ© dimanche Maghrebemergent auprĂšs d’une source proche de la direction de l’EMA.
Avec ses quatre stations de tĂ©lĂ©phĂ©riques, dont la plus ancienne remonte Ă la fin des annĂ©es 1950, la capitale algĂ©rienne veut accĂ©lĂ©rer les projets de construction de tĂ©lĂ©cabines pour amĂ©liorer le transport dans les hauteurs de la ville. C’est un peu dans cette perspective que lâentreprise ETAC a Ă©tĂ© créée pour la construction et la fourniture de matĂ©riel de levage et de manutention (dont les tĂ©lĂ©cabines).
L’ETAC a Ă©tĂ© officiellement annoncĂ©e jeudi dernier Ă Paris, en marge de la seconde session du ComitĂ© intergouvernemental algĂ©ro-français de haut niveau. DĂ©jĂ prĂ©sent sur le marchĂ© algĂ©rien du matĂ©riel de transports par cĂąbles, Pomagalski, leader mondial de la filiĂšre, avait annoncĂ© la crĂ©ation de cette entreprise le 4 dĂ©cembre dernier dans le respect de la rĂšgle 51/49% rĂ©servant Ă la partie algĂ©rienne la majoritĂ© des actions dans tout partenariat avec une partie Ă©trangĂšre. Ainsi, selon un communiquĂ© du groupe français, le capital de l’ETAC est dĂ©tenu par lui Ă 49%, Ă 10 % par lâEMA et Ă 41 % par lâETUSA.
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Transport par cĂąbles, une filiĂšre qui monte
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LâETAC, prĂ©cise le communiquĂ©,  »a pour mission le dĂ©veloppement, lâexploitation et la maintenance de tout le rĂ©seau dâappareils urbains de transport par cĂąble en AlgĂ©rie ». En outre, elle sera chargĂ©e d’assurer  »la gestion, lâoptimisation et lâentretien du rĂ©seau actuel, mais aussi les Ă©tudes, la construction, lâexploitation et la maintenance de tous les nouveaux appareils ». Mieux, selon Poma, ce partenariat avec les deux entreprises algĂ©riennes  »va donner naissance au premier opĂ©rateur mondial de transport urbain par cĂąble ».
Le montant global dĂ©gagĂ© par l’Etat algĂ©rien pour la maintenance et la rĂ©alisation de tĂ©lĂ©phĂ©riques est de 50 milliards de dinars, soit environ un peu plus de 500 millions dâeuros.Â
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Alger, une des rares villes du monde Ă opter pour le transport par cĂąbles
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DĂ©jĂ prĂ©sent Ă New-York, au Caire et prochainement Ă Miami, le Groupe POMA a participĂ© Ă la rĂ©alisation du tĂ©lĂ©phĂ©rique reliant Bab El Oued Ă BouzarĂ©ah, deux quartiers de la capitale algĂ©rienne. Il devra Ă©galement participer Ă la rĂ©alisation de celui, en projet, entre deux autres quartiers, Bologhine et Z’ghara, en haut de Notre Dame d’Afrique.
Les autoritĂ©s de la wilaya d’Alger ont optĂ© pour la construction de tĂ©lĂ©phĂ©riques, avec un budget de plus de 10 milliards de dinars, pour rĂ©soudre le problĂšme de transport dans les hauteurs de la ville, notamment Ă BouzarĂ©ah et Z’ghara. Avec ses tĂ©lĂ©phĂ©riques Belouizdad-El Madania, Annassers-Kouba, Bologhine-Z’ghara, Bab El Oued-BouzarĂ©ah, Alger figure depuis plus de 40 ans dans le cercle restreint des grandes villes du monde qui ont optĂ© pour le transport urbain par cĂąbles.