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Hydrocarbures

Le Venezuela renonce au pétrole algérien pour des raisons techniques et désaccord sur le prix

Par Yazid Ferhat 7 février 2015
La compagnie publique vénézuélienne renonce au pétrole algérien

La compagnie étatique vénézuélienne a déjà  mélangé 4 millions de barils de brut léger algérien avec son pétrole extra-lourd pour formuler des variétés exportables vers des pays comme les Etats Unis et la Chine, selon Reuters, qui précise que le brut léger tout comme la nafta, sont utilisés comme diluant de pétrole dans la bande de l’Orinoco, qui concentre à elle seule 40% de la production pétrolière vénézuélienne.

 

L’entreprise étatique vénézuélienne PDVSA a suspendu ses importations de pétrole algérien le 5 février pour des raisons techniques et de désaccords avec le fournisseur,  a rapporté jeudi  l’agence Reuters.  Cinquième pays producteur du pétrole de l’Opep, le Venezuela avait annoncé le 30 août dernier, sa volonté d’acquérir le pétrole extra-léger algérien « Sahara Blend », pour le mélanger dans la bande pétrolière d’Orinoco, avec des extractions de brut extra lourd, qui sera converti à son tour en produit exportable par le Venezuela. Une nouvelle qui avait suscité le mécontentement d’une grande partie de la classe politique, des médias et de la société civile, qui ont été jusqu’à qualifier cet achat de « honte » pour le pays qui détient d’importantes réserves d’hydrocarbures au monde.

La compagnie étatique vénézuélienne a déjà  mélangé 4 millions de barils de brut léger algérien avec son pétrole extra-lourd pour formuler des variétés exportables vers des pays comme les Etats Unis et la Chine, selon Reuters, qui précise que le brut léger tout comme la nafta, sont utilisés comme diluant de pétrole dans la bande de l’Orinoco, qui concentre à elle seule 40% de la production pétrolière vénézuélienne.

 Des médias vénézuéliens ont révélé que les activités dans la plateforme pétrolière d’Orinoco ont été suspendues depuis quelques mois, en raison de désaccords voire, de conflits des associés sur les mesures prises pour réduire les coûts opérationnels et de mélange du pétrole extra-léger. De plus, l’Algérie a élevé ses cotisations officielles de ventes de son Sahara Blend suite à la chute des prix du pétrole observée depuis juin dernier, et ce, après la signature du contrat de vente avec le Venezuela. Une autre source anonyme révèle à Reuters que « les retards de payement enregistrés par la PDVSA ont contribué au non fonctionnement de l’accord avec Sonatrach ». Citant une source proche du ministère algérien de l’énergie, Reuters parle d’une possible reprise des ventes du pétrole algérien au Venezuela d’ici fin 2015 ou début  2016. 

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