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Maghreb

Le CPP évoque les récents changements dans les rangs de l’armée et le départ à la retraite du général Toufik

Par Yacine Temlali 13 septembre 2015
Le CPP a repris. Souhila Benali est de retour.

Les débats ont repris au CPP. Avec un menu aussi confus que l’été 2015. Ce qui n’é pas empêché le CPP de parler du général Toufik en départ à la retraite.

 

 

Le CPP a repris. En pleine période trouble, alors que des généraux sont mis en prison et d’autres à la retraite, le Café Presse Politique de Radio M, la radio de Maghreb Emergent, s’est retrouvé, dès sa première émission de la nouvelle saison, confronté à ces épineuses questions : que signifie toute cette agitation ? Où en est-on de cette guerre au sommet du pouvoir? L’Algérie va-t-elle vivre une nouvelle année avec Abdelaziz Bouteflika, Ahmed Gaïd Salah et Toufik Mediène, accompagnés de seconds couteaux comme Abdelmalek Sellal, Ahmed Ouyahia et consorts ?

Les lignes politiques ont-elles bougé durant cet été 2015 ? a demandé Souhila Benali, qui a repris les rênes de l’émission. Malgré toute l’agitation de l’été, l’impression au CPP était que non. « Le général Toufik prépare sa retraite. Cela se passe plutôt en douceur. Il y a de l’incompréhension aux niveaux intermédiaires, donc un peu de casse, mais ça ne se passe pas trop dans la douleur », estime Abed Charef. « Le président Bouteflika va aller au bout de son mandat, il l’a annoncé, ceux qui l’ont accompagné vont jouer le jeu », a-t-il dit.

 

Eviter un coup d’Etat médical

 

Saïd Djaafar nuance ce constat. « Quand les lignes intermédiaires sont bousculées, cela fait peur et cela peut créer de l’instabilité », a-t-il dit. D’autant plus que le DRS, c’est aussi « le DRH de l’Algérie ».

Adlène Meddi souligne qu’on parle de la succession du président Bouteflika, mais « il faudrait parler des successions », dit-il. C’est toute l’équipe au sommet, Bouteflika, Gaïd Salah et Toufik-Mediène qui doit prendre sa retraite.

El-Kadhi Ihsane revient sur le départ de plusieurs officiers généraux durant l’été, et il attribue cela une sorte de « paranoïa » du président Bouteflika. Le chef de l’Etat était déjà là le 19 juin 1965. « Il sait comment on fait un coup d’Etat, il sait que cela se passe dans les premiers cercles ». Selon lui, le chef de l’Etat a pris le risque de bousculer un peu les lignes parce qu’il craindrait « un coup d’Etat médical ».

 

Pour écouter l’émission, cliquez ici.

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