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Energie

L’Algérie au top pour sa politique d’accès à l’énergie, beaucoup moins bonne en efficacité (Banque Mondiale)

Par Oussama Nadjib 21 février 2017

 

 

L’Algérie est au top en matière des efforts pour garantir l’accès à l’énergie de la population. Beaucoup moins bonne en efficacité énergétique et pour le renouvelable.

 

 

La Banque mondiale vient d’attribuer à l’Algérie une notre de 69 sur 100 en matière de politique d’accès à l’énergie, d’efficacité énergétique et d’efforts liées aux énergies renouvelables. Le rapport intitulé RISE (Regulatory Indicators for Sustainable Energy) donne à l’Algérie la note de 100 points sur 100 en matière d’efforts pour garantir l’accès à l’énergie au profit de la population, 56 points pour l’efficacité énergétique et 51 pour les énergies renouvelables.

 A titre de comparaison, la Tunisie a obtenu une note globale de 73 point, le Maroc 69 points. La note de la Mauritanie est la plus faible avec 13 points seulement. Les meilleurs scores ont été réalisés, sans surprise, par les pays développés à l’image du Danemark avec 94 points ou encore les Etats-Unis avec 91 points.

 Le rapport de la Banque mondiale qui couvre 111 pays comporte 27 indicateurs et 80 sous-indicateurs. Il a passé en revue plus de 3 000 lois, règlements et documents de politique publique à travers le monde.

 Par ailleurs, les conclusions du rapport peuvent surprendre, puisqu’il met en avant le fait que « les pays en développement s’imposent comme des champions de l’énergie durable grâce à des politiques solides en faveur de l’accès à l’énergie, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ».

 L’Afrique subsaharienne reste, cependant, à la traîne, selon le même document. « L’Afrique subsaharienne est la région la moins électrifiée : 600 millions de personnes n’ont toujours pas l’électricité. Plus de 40 % des pays d’Afrique subsaharienne couverts par le rapport n’ont mis presque aucune mesure en place pour accroître l’accès à l’énergie, contre moins de 10 % pour les pays asiatiques », souligne le document.  Le Kenya, la Tanzanie, et l’Ouganda font, néanmoins, exception en raison de leurs cadres juridiques respectifs, jugées « solides ».

 

D’autre part, le rapport note que « de nombreux pays, en particulier parmi ceux en développement, sont loin de prêter autant d’attention à l’efficacité énergétique qu’aux énergies renouvelables. Or ce sont précisément les mesures de maîtrise de l’énergie qui présentent généralement le meilleur rapport coût-efficacité pour la transition écologique dans le secteur énergétique ».

 

Il y a lieu de rappeler que l’Algérie a lancé, en 2015, un programme national de développement des énergies renouvelables à l’horizon 2030 avec un large volet dédié à l’efficacité énergétique. Le programme prévoit l’installation d’une puissance d’origine renouvelable de près de 22 000 MW dont 12 000 MW seront dédiés à couvrir la demande nationale de l’électricité et 10 000 MW à l’exportation.

 

 

 

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