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Finance islamique: plus de 7,5 milliards de DA d’épargne dĂ©posĂ©s auprĂšs de la BADR

La Banque d'Agriculture et de Développement Rural (BADR)

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Un montant global de plus de 7,5 milliards de DA d’épargne a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© aux diffĂ©rents guichets et agences dĂ©diĂ©s Ă  la finance islamique de la Banque de dĂ©veloppement rurale (BADR) Ă  l’Ă©chelle nationale en une annĂ©e d’activitĂ©, ont annoncĂ©, mardi Ă  Tizi-Ouzou, les reprĂ©sentants de cet organisme financier.

Intervenant lors d’une journĂ©e d’étude sur la finance islamique, organisĂ©e par la direction rĂ©gionale de la BADR Ă  Tizi-Ouzou, en collaboration avec la direction de wilaya des affaires religieuses et des wakfs, le directeur central chargĂ© de l’Audit charaĂŻque de cette banque, Toumi Djamel, a qualifiĂ© le chiffre dĂ©posĂ© par les clients de la banque d' »astronomique ».

En outre et durant la mĂȘme pĂ©riode, un total de 9.200 comptes ont Ă©tĂ© ouverts par des clients au niveau des agences et guichets de la finances islamique de la BADR, a ajoutĂ© M. Toumi qui a signalĂ© que cette banque a ouvert Ă  ce jour, Ă  travers le territoire national, 46 guichets de la finances islamique et trois agences dĂ©diĂ©es exclusivement Ă  ce produit, Ă  Alger Blida et Relizane.

Il a ajoutĂ© que la BADR compte Ă©largir son rĂ©seau de guichets et agences dĂ©diĂ©es Ă  la finance islamique ainsi que sa carte de produits, afin de rĂ©pondre Ă  l’attente des clients qui « rĂ©clament » ce type de produit.

Il a aussi rappelĂ© que la BADR a lancĂ© 14 produits conformes Ă  la charia et compte lancer prochainement d’autres services dont le crĂ©dit Ă  la consommation pour les individus et la crĂ©ation d’une banque de la finance islamique autonome de la Banque mĂšre.

Lors de cette journĂ©e d’information sur la finance islamique, des spĂ©cialistes de la Charia dont le Cheikh Abou Abdessalam, Kamel Bouzidi et Said Bouizri, ont donnĂ© des explications sur le fonctionnement de la finance islamique, « basĂ© sur le principe de la vente et d’achat avec une marge de gain qui est autorisĂ© en Islam et non sur l’octroi d’un crĂ©dit remboursable avec un taux d’intĂ©rĂȘt (Riba) interdit en islam », ont-t-il expliquĂ©.

La finance islamique est basĂ©e sur le principe du commerce de biens et services par diverses type de financement (moudharaba, moucharaka) et sur la vente de Mourabaha, alors que le financement conventionnel, basĂ© sur les prĂȘts et les emprunts et le financement de projets en contrepartie d’un intĂ©rĂȘt, ont-t-il expliquĂ©.

Le directeur rĂ©gional de la BADR de Tizi-Ouzou, Ouada Yazid a indiquĂ© que l’objectif de cette rencontre abritĂ©e par le centre de loisirs scientifiques, est de mobiliser l’épargne des mĂ©nages et des opĂ©rateurs Ă©conomiques, d’assurer un accompagnement financier aux investisseurs de la rĂ©gion, entre autres.

Cette journĂ©e a Ă©tĂ©, d’ailleurs, une occasion pour le participants, dont des investisseurs, des employĂ©s de banques, des Ă©tudiants et autres, de demander plus d’explications sur la diffĂ©rence entre le systĂšme financier classique et la finance islamique notamment en terme de prĂȘts et sur la conformitĂ© des produits de cette derniĂšre Ă  la Charia.