M A G H R E B

E M E R G E N T

Actualités

Faut-il imposer une « assurance agricole » aux agriculteurs et aux éleveurs ?

Par Kheireddine Batache 22 septembre 2020
Algérie Agriculture Labels
Ce comité est composé de représentants d’administrations publiques, d’agriculteurs, et d’institutions techniques

blank

Le directeur général de la Caisse nationale de Mutualité agricole (CNMA) s’est exprimé ce mardi sur les ondes de la radio nationale chaîne III, sur le sujet de l’assurance dans le secteur de l’agriculture. Selon lui,  l’assurance agricole représente une part, entre 4 à 5% du chiffre d’affaires de son organisme.

Une part de marché qualifiée de « très infime » par le DG de la CNMA, qui traduit selon lui un faible intérêt des agriculteurs et des éleveurs, envers la couverture et la protection de leurs cultures où de leurs cheptels d’éventuels risques, notamment celui des calamités naturelles.

Cherif Benhbillès explique que « les agriculteurs souscrivent très rarement une assurance par le fait que celle-ci n’est souvent pas adaptée, notamment en matière de risques climatiques ou sanitaires dont ils peuvent être victimes ».

Par ailleurs, le responsable déplore le fait que les autres compagnies d’assurance n’accordent pas d’intérêt à l’assurance en milieu agricoles, pour cause de la non rentabilité de ce porte-feuille. En effet, les pertes pouvant être occasionnées par des dégâts d’origine climatique souvent très importants, concède-t-il.

Dans ce sillage, le P-DG du groupe CAAT, Youcef Benmicia, avait expliqué dans un entretien accordé au magazine l’Actuel International, en mai dernier, qu’à l’instar de l’assurance contre les catastrophes naturelles, « la possibilité de couvrir de tels risques n’est pas à la portée de tout le monde ».

Benhbillès soutient, quant à lui, que la possibilité d’imposer une assurance agricole, telle qu’elle l’est, par exemple pour les automobiles, favoriserait son développement. Celui-ci considère, cependant, qu’une telle mesure devrait être apte à couvrir, autant les risques climatiques, telles la sécheresse ou les conséquences de gel sur les cultures.

L’intervenant annonce, à ce titre, qu’une proposition visant à instituer, en amont, des dispositifs pérennes, au lieu d’intervenir, chaque fois, à travers des actions d’indemnisation des pertes causées par des sinistres, allait être soumise au ministère des Finances.

ARTICLES SIMILAIRES

blank
Actualités

Port de Bejaia : forte hausse du trafic passagers en 2025

Le port de Bejaia enregistre une progression remarquable du trafic passagers durant les dix premiers mois de l’année 2025. Selon le Bulletin d’information officiel du port, couvrant la période du… Lire Plus

Flamme orange vif d'une torchère industrielle brûlant du gaz naturel sur fond de ciel bleu.
Actualités Energie

Torchage de gaz : l’Algérie réalise la deuxième meilleure performance mondiale

L’Algérie a réalisé en 2024 la deuxième plus forte réduction mondiale du volume de gaz torché. Une performance qui place le pays en tête des efforts internationaux, avec une baisse… Lire Plus

blank
À l'honneur Á la une

Le service de la dette étrangle les pays en développement : impacts contrastés au Maghreb (BM)

Un rapport de la Banque mondiale publié le 3 décembre 2025 lance l’alerte: dans de nombreux pays en développement, le remboursement de la dette absorbe plus de ressources que les… Lire Plus

blank
Actualités

Béni Abbès: 14 morts et 35 blessés dans le renversement d’un bus

Nouveau drame sur les routes : Le renversement d’un bus ce samedi à Béni Abbès, au sud-ouest du pays, a fait 14 morts et 35 blessés, selon un nouveau bilan de… Lire Plus

blank
Actualités

Grand sud : l’empire invisible de l’or interdit

En Algérie, la contrebande a changé de nature. Après le carburant, longtemps au cœur des trafics frontaliers, c’est désormais l’or qui attire réseaux criminels et migrants sahéliens dans les immensités… Lire Plus