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Epidémie de choléra : une seconde personne décède à Blida

Par Maghreb Émergent 25 août 2018
Choléra

La confusion règne toujours autour de l’épidémie du choléra qui a fait désormais une seconde victime, une femme qui a rendu l’âme à l’hôpital de Blida après qu’elle y ait été admise dans état critique.

Un nouveau bilan de l’épidémie fait état de 117 personnes infectées dans quatre wilaya, a déclaré Djamel Fourar, le Directeur général de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé. Pour ce qui est de l’enquête épidémiologique, selon le représentant du ministère de la Santé, plusieurs foyers suspects sont en cours d’investigation.

« Nous avons des cas à Blida qui sont de la même famille que celle qui a été atteinte à Bouira. En leur rendant visite ils ont ramené avec eux la maladie dans la wilaya de Blida », a déclaré M. Fourar à la chaîne Ennahar Tv.

De lourds soupçons porteraient sur la  source de Sidi El Kébir à Hamr El Aïn dans la wilaya de Tipaza qui serait le premier foyer d’infection détecté.

19 malades ont consommé l’eau de cette source, qui selon le responsable du ministère de la Santé, «  ne remplit pas les conditions d’hygiène, avec une eau qui n’est pas traitée et est utilisée par les habitants des environs ». Les autorités auraient ordonné la fermeture de la source jugée dangereuse pour la population.

Néanmoins, cette après-midi de nombreux habitants de la localité ont profité de la présence des médias pour essayer de prouver, en la buvant, que l’eau de cette source est potable. Au reporter d’El Bilad Tv, un habitant relève que les services de l’APC avaient, il y a deux jours, prélevé des échantillons de la source, sont revenus le lendemain pour signifier que l’eau était propre à la consommation puis seraient revenus aujourd’hui pour fermer l’accès au point d’eau.

Des dizaines d’habitants continuaient à s’approvisionner en eau dans l’installation sommaire de prélèvement malgré les avertissements des autorités. Interrogé sur la qualité de l’eau un habitant préférait incriminer les agriculteurs en aval qui utilisaient des eaux d’évacuation pour irriguer leurs plantations.

 

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