Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a déclaré, dimanche soir, lors d’un point presse animé au siège de la présidence, qu’une nouvelle initiative algéro-tunisienne pour la résolution pacifique de la crise libyenne est envisagée.
L’initiative en question a été évoquée à demi-mot par le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, lors de sa dernière rencontre avec le président tunisien Kaïs Saïed , la semaine dernière. A cette occasion, le ministre des Affaires Etrangères a également fait part d’une visite « prochaine » de Abdelmadjid Tebboune chez son homologue tunisien.
« les relations entre l’Algérie et la Tunisie devraient connaître un nouvel élan avec la visite d’Etat qui sera effectuée, prochainement, par le président de la République Abdelmadjid Tebboune en Tunisie ’’, a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le chef de l’Etat, tout en rappelant la position équidistante de l’Algérie, le Président Tebboune a réitéré concernant « les décisions individuelles » que l’Algérie « ne soutient ni les unes ni s’oppose aux autres » mais, a-t-il ajoutant « nous refusons d’être mis devant le fait accompli ».
Après avoir assuré que « l’Algérie qui n’a aucune volonté de faire cavalier seul ne peut imposer une quelconque initiative ou solution sans parrainage des Nations unies et du Conseil de sécurité », le Président Tebboune a soutenu que « si l’on veut le bien du peuple libyen, il faut le laisser décider de son propre destin sur la base de la légitimité populaire, sous l’égide des Nations unies ».
