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Bouteflika 5 et Ennahar, CPP en mode « indigné » face à l’effondrement moral de l’Etat.

Par Maghreb Émergent 2 novembre 2018
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Le talk politique des journalistes a célébré le 64e anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne dans une ambiance spéciale faite d’appréhension et de colère contenue.

Le café presse politique a il la peur pour lui dans cette ambiance de répression des expressions libres sur le web algérien ? Une question qui aurait pu faire l’objet d’une discussion mais qui a été effleurée en guise d’entrée en matière dans un numéro dédié à l’incapacité de la génération de Novembre (anniversaire oblige) à lâcher la main sur le pouvoir politique. Sujet inévitable la semaine même où le chef octogénaire du FLN propose à un président octogénaire et malade d’être le candidat officiel de son parti aux élections présidentielles d’avril 2019 pour un cinquième mandat consécutif.

Les invités en petit comité autour de Daikha Dridi, – avec le retour remarquable de Adlene Meddi – ont tenté de relire la conjoncture politique de la délibération interne au pouvoir au sujet des élections d’avril prochain. Elle peut se résumer ainsi : Tant que le chef d’Etat Major, le général Ahmed Gaid Salah, travaille pour le 5e mandat de Bouteflika, rien ne pourra perturber ce scénario du statu quo. Sauf un cas de figure selon El Kadi Ihsane. Que Ahmed Gaid Salah, devenu particulièrement puissant dans le contexte actuel, juge que le scénario du 5e mandat coute trop cher à soutenir. Et dans ce cas il s’agirait de trouver et de construire – à moindre cout – un autre futur homme fort du régime.

Une « fiction possible » selon Said Djaafer . Pas à l’ordre du jour en cette veille de commémoration du 1Er novembre 1954. La 2e partie du CPP s’est insurgé contre l’effondrement de l’éthique de l’Etat qui a permis de faire d’Ennahar l’équivalent d’un corps constitué qui va jusqu’à envoyer des journalistes en prison. Plaidoyer pour le respect des formes à défaut de la promotion des libertés, lecture charge contre les pratiques délinquantes d’un Etat en perte des repères essentiels qui font la République.

Il y’a des journalistes qui portent encore la norme professionnel du métier et qui la défendront jusqu’au bout. La peur du gendarme, en contexte de privatisation de la gendarmerie et d’Etatisation d’Ennahar, en devient du coup toute relative. Le CPP c’est par ici en son (soundcloud) et en vidéo (Youtube) .

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