M A G H R E B

E M E R G E N T

Electrique

Algérie-Le gouvernement renonce aux centrales hydroélectriques

Par Yazid Ferhat 9 juillet 2014
blank
La production des centrales hydroélectriques contribue très peu au bilan énergétique de l'Algérie

blank

blank

La décision de renoncer à produire de l’électricité à partir des barrages a été motivée  par le fait que le niveau de production des centrales hydroélectriques reste « insignifiant » contribuant très peu au bilan énergétique de l’Algérie.

 

 

Le gouvernement a décidé de fermer à terme les centrales hydroélectriques du pays et de consacrer les barrages produisant de l’électricité à l’irrigation et à l’alimentation de la population en eau potable, a appris l’APS mercredi auprès d’une source au ministère de l’Energie.

« Les besoins en eau de la population sont tellement grands que le gouvernement a décidé de ne plus recourir aux barrages pour produire de l’électricité », a souligné la même source.

Le gouvernement compte mobiliser toutes les ressources en eau superficielles du pays pour assurer une meilleure alimentation en eau potable de la population. A cet effet, il compte porter le nombre de barrages de 70 à 100.

La décision de renoncer à produire de l’électricité à partir des barrages a été motivée, selon la même source, par le fait que le niveau de production des centrales hydroélectriques reste « insignifiant » contribuant très peu au bilan énergétique de l’Algérie.

La production hydroélectrique insignifiante

La production de la filière hydraulique ne représente que 389,4 GWh des 28.950  GWh produits par SPE, la filiale de production d’électricité de Sonelgaz. L’essentiel de la production électrique, soit 18.723 GWh est assurée par le gaz, selon Sonelgaz.

Actuellement, seuls deux barrages produisent de l’électricité en Algérie. Il s’agit du Barrage d’Ighil Emda à Kherrata (Béjaïa) et du Barrage Erraguen à Jijel.

Le ministère des Ressources en eau a engagé les procédures nécessaires pour récupérer ces deux barrages afin de les consacrer à l’alimentation en eau et a l’irrigation agricole, ajoute-t-on de même source.

ARTICLES SIMILAIRES

blank
Á la une Actualités

ENEL passe sous le contrôle de Sonelgaz : un tournant stratégique pour l’industrie électrique algérienne

L’annonce est tombée à Tizi Ouzou : l’entreprise Electro-Industries d’Azazga (ENEL) deviendra officiellement une filiale à 100 % du groupe Sonelgaz dès le premier trimestre 2026. Une décision prise il… Lire Plus

blank
Á la une Actualités

Sonelgaz exécute une garantie bancaire de 54,8 millions € contre l’espagnol Duro Felguera 

La compagnie publique algérienne Sonelgaz, par l’intermédiaire de sa filiale Sonelgaz Production d’Électricité (SPE), a exécuté de manière jugée « inattendue » par la partie espagnole des garanties bancaires d’un… Lire Plus

blank
Actualités Electrique

Transition énergétique en Algérie : vers la fin du diesel

Depuis 2022, l’Algérie tente de réduire sa dépendance au diesel. Le gouvernement a enchaîné les décisions pour freiner l’usage de ce carburant et encourager des alternatives moins polluantes. Une orientation… Lire Plus

Vue du chantier de la centrale à cycle combiné de Djelfa, projet énergétique stratégique toujours à l’arrêt.
Á la une Actualités

Centrale de Djelfa : après 11 ans de blocage, Duro Felguera admet n’avoir « pas de nouveautés »

Annoncée comme l’un des plus grands chantiers énergétiques du pays, la centrale à cycle combiné de Djelfa est devenue le symbole d’un partenariat avorté entre Sonelgaz et l’ingénierie espagnole. Empêtrée… Lire Plus

blank
Actualités Algérie

Trop de gaz, pas assez de solaire : la facture salée de l’Algérie

La création, le 14 septembre, d’un ministère de l’Énergie et des Énergies renouvelables séparé des Hydrocarbures, confié à Mourad Adjal, ouvre la perspective d’un tournant. À condition d’avoir des moyens,… Lire Plus