Le 4ème appel à la concurrence, dont le calendrier a été modifié, a été lancé en janvier 2014. Il porte sur 31 périmètres dont 17 périmètres de ressources non conventionnelles.
L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a opéré un changement dans le calendrier du déroulement du 4ème appel à la concurrence pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures. Le déroulement de cet appel a été prolongé d’un mois afin de donner plus de temps aux compagnies pétrolières étrangères pour l’évaluation des 31 périmètres de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures, a précisé aujourd’hui Sid Ali Betata, président d’Alnaft au cours d’une conférence de presse organisée au Forum du quotidien El Moudjahid.
Le nouveau calendrier prévoit la remise et l’ouverture publique des offres le 4 septembre 2014 et la signature des contrats le 2 octobre 2014 à Alger.
Le 4ème appel à la concurrence a été lancé en janvier 2014 et porte sur 31 périmètres, dont 17 dans le sud-ouest du pays et 5 dans le nord. Il comprend également 17 périmètres de ressources non conventionnelles, dont les plus importants sont situés Tindouf, Ahnet / Timimoun, Reggane, Berkine-Ghadames, Illizi et Mouydir.
Le président d’Alnaft s’est contenté d’indiquer que beaucoup de compagnies ont manifesté leur intérêt pour les 31 périmètres d’exploration se gardant de donner leur nombre et leur identité.
Un grand intérêt pour les 31 périmètres mis à la concurrence
Sid Ali Betata s’est montré optimiste quant l’aboutissement du 4ème appel à la concurrence après l’échec des précédents, arguant du nouveau cadre juridique mis en place après l’amendement de la loi sur les hydrocarbures en février 2013.
« Les compagnies pétrolières étrangères cherchent un cadre réglementaire transparent, des incitatifs fiscaux et des avantages comparatifs. Avec la nouvelle loi sur les hydrocarbures, nous offrons tout ceci », a-t- il expliqué.
Selon lui, la nouvelle loi sur les hydrocarbures apporte une nouvelle méthodologie de calcul de la taxe sur les profits : « Avant l’amendement, elle était calculée sur la base du chiffre d’affaires des entreprises. Aujourd’hui, elle est en fonction de la profitabilité : plus on investit, plus on aura de meilleurs profits. »
