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Internationale

La Russie estime nécessaire l’implication du Nigeria et de la Libye dans l’accord pétrolier

Par Maghreb Émergent 24 juillet 2017

Quelque 700.000 barils/jour supplémentaires ont été mis sur le marché par ces deux pays au cours de ces derniers mois.

 

Le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak a  appelé le Nigeria et la Libye  à se joindre, dès que leur production se stabilise, à l’accord de réduction de production pétrolière qui réunit les membres de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et leurs partenaires.

Ces deux pays membres de l’Opep exemptés de l’accord en raison de la situation difficile qu’ils connaissent sont devenus, depuis quelques mois, un véritable casse-tête pour les signataires de l’accord en raison de l’augmentation inattendue et continue de leurs productions pétrolière respectives.

« Je pense que ces pays (Le Nigeria et la Libye) devraient joindre leurs efforts à ceux des pays producteurs de pétrole ayant fait preuve de responsabilité, dès qu’ils auront atteint un niveau stable de production, en vue de participer au réequilibrage du marché », a déclaré le ministre russe au Financial Times. « Nous pensons qu’à partir du moment où la production libyenne et nigériane se stabilise, il y aura moins d’incertitude au niveau du marché», a-t-il ajouté.

L’augmentation de la production nigériane et libyenne inquiète tout particulièrement l’Opep dont un délégué a déclaré, sous couvert d’anonymat il y a quelques semaines, qu’il n’était pas exclu de fixer une limite de production à ces deux pays.

D’après l’Agence internationale de l’Energie (AIE), 700.000 barils/jour supplémentaires ont été mis sur le marché par ces deux pays au cours de ces derniers mois.

Dans son dernier rapport, l’AIE a révélé que le taux de conformité des membres de l’Opep avec l’accord de réduction de la production pétrolière a été particulièrement bas en juin dernier comparativement aux six mois précédents, passant de 95%, au mois de mai, à 78% le mois dernier.

Sans l’AIE l’Algérie figure parmi les pays n’ayant pas respecté la limite fixée par l’accord de réduction de la production, aux côtés de l’Equateur, du Gabon, de l’Irak et des Emirats arabes unis. L’Arabie saoudite, le Koweït, le Qatar et l’Angola ont respecté rigoureusement l’accord, quant à eux, mais sans pouvoir équilibrer la situation, poursuit la même source.

L’accord prévoit, rappelons-le, une réduction de 1,8 millions de barils par jour et devrait s’étaler jusqu’au mois de mars de l’année prochaine.

 

 

 

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